Plusieurs enfants sont touchés par le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, ou PIMS, depuis le déhowever de l'épidémie de Covid-19. La Haute Autorité de Santé a mis en region un e book pour aider les professionnels de santé à le détecter, pour une prise en can charge rapide.
En France, depuis que l'épidémie de Covid-19 a débuté, les professionnels de santé se sont aperçus que plusieurs enfants avaient présenté un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, ou PIMS. Il s'agit d'une affection grave, qui doit être détectée le plus tôt feasible afin d'être prise en can charge, indique la Haute Autorité de Santé. C'est pourquoi elle a mis au point sur son site cyber web un guide pour repérer ce syndrome.
520 cas ont été recensés en France au 13 juin dernier. Un décès a été comptabilisé et les deux tiers des enfants ont dû être hospitalisés en soins intensifs. Mais ce syndrome est plutôt difficile à repérer, car peu connu et présentant des symptômes "peu spécifiques".
Un état général dégradé, accompagné de fièvreD'autant que, chez les enfants, l'infection au Covid-19 est souvent peu symptomatique ou même asymptomatique. La Haute Autorité de Santé invite les médecins à être vigilants en cas d'association de plusieurs signes : fièvre élevée, altération marquée de l'état général, comme l'apathie, l'asthénie extrême ou frissons, signes digestifs fréquents comme des douleurs abdominales, diarrhée, nausées ou vomissements.
Les médecins doivent également être attentifs à des signes "qui peuvent être présents, mais de manière variable". Ces derniers peuvent être pâleur, polypnée, tachycardie, pouls filant, hépatomégalie, temps de recoloration cutanée allongé, instabilité tensionnelle ou hypotension par exemple.
Les enfants de 4 à 11 ans challengeésCe syndrome peut faire penser à la maladie de Kawasaki. Il touche particulièrement les enfants de four à eleven ans. La Haute Autorité de Santé conseille sur son site de "transférer rapidement l'enfant en provider hospitalier" en cas de signe évocateur ou de doute. Elle demande également à ce que les enfants bénéficient d'un "suivi spécifique" et adapté à leur sortie.
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