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Covid-19 : face à la quatrième indistinct, les effets trop tardifs de l’accélération de la vaccination, selon l’Institut Pasteur

Entrée du centre de vaccination éphémère et mobile du Samu 31, au Barcarès (Pyrénées-Orientales), le 22 juillet 2021.

Entrée du centre de vaccination éphémère et mobile du Samu 31, au Barcarès (Pyrénées-Orientales), le 22 juillet 2021.

Entrée du centre de vaccination éphémère et cellular du Samu 31, au Barcarès (Pyrénées-Orientales), le 22 juillet 2021. IDHIR BAHA POUR « LE MONDE »

L'accélération de la vaccination suffira-t-elle à contrer la quatrième indistinct ? Sans doute pas, selon les dernières modélisations de l'Institut Pasteur, mises en lignes mardi 27 juillet. Selon les calculs de l'équipe de Simon Cauchemez, l'immunisation d'une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira la taille du pic d'hospitalisations, mais sans autres mesures, il pourrait bien être aussi haut que celui de la deuxième, voire de la première vague. « Si on reste sur une dynamique avec un taux de transmission égal à 2 [ce qui signifie que chaque individu infecté contamine en moyenne deux personnes], cela pourrait conduire à un encombrement essential à l'hôpital », souligne Simon Cauchemez, par ailleurs membre du conseil scientifique.

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Si, fin mai, lorsque le variant Delta n'était encore qu'une risk incertaine, le modélisateur espérait un « été tranquille », ses scénarios sont désormais bien plus pessimistes. Dans l'hypothèse où la vaccination atteindrait en rythme de croisière seven hundred 000 injections par jour et où davantage de Français souhaiteraient se faire vacciner (30 % des 12-17 ans, ninety % des 18-fifty nine ans et 95 % des plus de 60 ans), jusqu'à 2 500 hospitalisations quotidiennes sont attendues au pic, soit un niveau proche de celui de la deuxième vague, en novembre 2020. C'est moins que ce qui était anticipé le 9 juillet, avant l'annonce de la mise en location du passe sanitaire – jusqu'à 4 800 hospitalisations par jour, soit bien au-delà des three 600 hospitalisations observées au pic de la première vague, en avril 2020 –, mais bien trop pour éviter que les hôpitaux ne débordent à nouveau.

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Le nombre de lits de soins reviews occupés au pic pourrait atteindre 5 400, voire 7 200, si les durées moyennes de séjour sont plus longues (15 jours contre 10), c'est-à-dire les niveaux atteints lors des deux premières vagues épidémiques. « Une réduction du taux de transmission grâce à des mesures non pharmaceutiques reste donc importante pour limiter l'have an impact on de la vague sur le système hospitalier », insistent les auteurs, en précisant que « même de petites réductions peuvent avoir un impact crucial ». En abaissant le taux de transmission de 10 %, le nombre d'hospitalisations au pic ne serait plus « que » de 1 800, et de 1 200 avec une réduction de 25 %.

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