Exposition monumentale pour tableaux monumentaux : le musée Unterlinden présente cet été et jusqu'en octobre, à Colmar, une rétrospective consacrée au célèbre peintre Yan Pei-Ming : Au nom du père. La commissaire de l'exposition Frédérique Goerig-Hergott s'est investie deux ans pour rassembler une soixantaine d'œuvres retraçant forty ans de travail. Cela démarre par des dessins réalisés lors de ses années de formation en République populaire de Chine, puis comme étudiant aux Beaux-Arts de Dijon (ayant été refusé à Paris).
Son père s'expose en effet en très grand layout sur les cimaises de la haute nef contemporaine d'Unterlinden. Des pictures brossés à larges coups de pinceaux qui en côtoient d'autres, sur plusieurs niveaux du musée, de sa mère, de lui-même ou de Mao. Yan Pei-Ming peint en noir et blanc, parce qu'il s'« intéresse énormément à la valeur de la lumière ; la lumière de la nuit » ; dans ce monde monochrome tranchent quelques toiles rouges, du vermillon de Chine… Il peint en très grand pour pouvoir « entrer physiquement dans la peinture.
En plus des célèbres pix sont présentés d'émouvants Paysages internationaux ou Fleurs funérailles, nos coups de cœur, mais aussi des paysages de Shanghai. L'exposition se termine par une création réalisée pour le musée Unterlinden : Pandémie. Un diptyque en écho au Retable d'Issenheim, qui évoque la crise sanitaire du Covid. Dans un champ démammothé, des silhouettes masquées se tiennent au-dessus de cadavres enveloppés de drap. Après la mort de Mao, du père, de la mère, celle du monde.
A.W.
Y ALLER Jusqu'au eleven octobre 2021 au musée Unterlinden à Colmar ; du mercredi au lundi de 9 h à 18 h. Entrée : de 13 à 5 € (gratuit en dessous de 12 ans).
« Nature lifestyle » à la fondation Beyeler
Dans le prolongement de l'installation lifestyles, d'Olafur Eliasson, la fondation Beyeler poursuit la réflexion sur la relation entre nature et way of life dans l'artwork avec l'exposition « Nature subculture ».
Plus de a hundred and seventy œuvres de la collection maison y sont présentées ; œuvres des XIXe, XXe et XXIe siècles signées Monet, van Gogh, Hodler, Matisse, Rothko, Tillmans, Richter, and so on., and so forth. On y verra notamment le cheval de Maurizio Cattelan, L'araignée maman de Louise Bourgeois ou Le héron de Sigmar Polke.
Dans une galerie de peinture, des tableaux réalisés au cours de trois siècles différents sont accrochés les united statescontre les autres et tapissent l'ensemble des murs du sol au plafond ; un dispositif pour provoquer des liens inattendus. L'event aussi de découvrir la nouvelle acquisition de la fondation, une setting up de Philippe Parreno.
Y ALLER Fondation Beyeler à Riehen près de Bâle, jusqu'au 21 septembre. Tous les jours de 10 h à 18 h (jusqu'à 20 h les mercredis). Entrée : 25 CHF (environ 23 €) ; gratuit pour les moins de 26 ans.
A.W.
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Projet inachevé de Christo sur la rivière Arkansas dans le Colorado. Il a obtenu l'autorisation pour le réaliser en 2016 et est décédé en mai 2020. photograph DNA/Killian MOREAU Erstein : Emballer, c'est… ChristoChristo et Jeanne-Claude, c'est l'emballage du Reichstag de Berlin en 1995, du pont Neuf à Paris en 1985, un rideau rouge suspendu entre deux montagnes dans le Colorado en 1972…
Des installations monumentales qui frappent l'imaginaire et s'y inscrivent à jamais. Le couple a déployé des milliers de mètres carrés de tissu partout dans le monde ; voilant pour dévoiler, voire révéler notre environnement quotidien. Christo et Jeanne-Claude ont toujours financé leurs projets grâce à la vente des travaux préparatoires : dessins, maquettes, collages, photos… Et il y en a quantité puisque ces installations éphémères nécessitaient un très lengthy travail en amont.
Reinhold Würth fut un de ces acheteurs-mécènes et dispose donc d'une importante collection : quelque a hundred thirty œuvres dont 80 œuvres sont exposés en ce second au musée d'Erstein. Une rétrospective hommage de 1958 à 2019. Un plongeon dans la tête de ces deux artistes poètes un peu dingues, dont on attend, en septembre prochain, l'ultime (et posthume) création : l'empaquetage de l'Arc de triomphe à Paris auquel l'Américano-Bulgare rêvait depuis…1962
A.W.
Y ALLER Musée Würth, rue Georges-Besse à Erstein; du mardi au samedi de 10 h à 17 h, le dimanche jusqu'à 18 h (fermé le 15 août). Entrée libre.
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Fondation Schneider, à Wattwiller : l'eau, supply d'paintings
Depuis 2013, la fondation Schneider dédie à Wattwiller, ancienne station thermale, un superbe espace d'expositions intérieur et extérieur au thème de l'eau. Elle accueille, pour la première fois en Alsace, des pièces exceptionnelles du musée du Quai-Branly-Jacques Chirac afin de les faire dialoguer avec les oeuvres de sept artistes lauréats du concours advantage contemporains. Intitulée « Territoires d'eau », la rencontre est passionnante.
Des masques zoomorphes nigérians, des nasses vietnamiennes, une pirogue polynésienne, des statuettes dogons, une coiffe en coquillages, autant de créations humaines souvent utilitaires, parfois purement décoratives et spirituelles racontent les liens entre l'homme et l'eau. Dans une très belle scénographie, ils font écho aux visions d'artistes d'aujourd'hui : la traversée de la Méditerranée, des moutons à la dérive sur un radeau, une odyssée sur les fjords norvégiens, une planète réinventée…
Qu'ils soient des artisans animés par leurs croyances ou des artistes qui interrogent une planète en péril - car l'inquiétude irrigue les œuvres contemporaines, tous rendent hommage à l'eau comme source de vie. Un voyage inspirant.
Y ALLER Fondation François-Schneider, 27 rue de la 1re -Armée à Wattwiller, du mercredi au dimanche de eleven h à 18 h, jusqu'au 26 septembre. site internet : www.fondationfrancoisschneider.org
A.S.
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Alexej von Jawlensky: "André and Katja" (1905)/ DR collection Manasherov, Moscou À Baden-Baden, l'impressionnisme à la manière russe au musée Frieder-BurdaIlja Repin : « À la lisière d'un champ (1879) ». photo Galerie d'État Tretiakov, Moscou
Autour de 1900, les peintres impressionnistes français ont non seulement séduit le négociant material moscovite et grand collectionneur d'artwork moderne Sergueï Chtchoukine mais ils ont également profondément influencé leurs confrères russes venus séjourner à Paris, alors capitale artistique européenne. De retour au will pay, ces derniers se sont mis à peindre en plein, sans brouillons, en utilisant seulement la couleur, pour représenter des scènes de la vie quotidienne dont ils ont fixé la fugacité de l'speedy.
Parmi eux figurent un grand nombre d'artistes qui formeront ultérieurement l'avant-garde russe, comme Kazimir Malévitch (1879-1935), un des premiers artistes abstraits du XXe siècle, créateur du suprématisme, David Bourliouk (1882-1967), père du futurisme russe, Natalia Gontcharova (1882-1962) et son mari Mikhaïl Larionov (1882-1964), animateurs du mouvement pictural moscovite du Valet de Carreau et fondateurs du rayonnisme.
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À travers seventy three tableaux qu'il expose en coopération avec le Musée Barberini de Potsdam et la galerie d'État Tretiakov de Moscou, le musée Frieder-Burda met cet été en lumière l'value et les particularités de l'impressionnisme russe. Un mouvement, que les commissaires de l'exposition, décrivent comme un « processus ininterrompu menant vers une peinture radicale moderne en Europe ».
X.T.
Y ALLER « L'impressionnisme en Russie/Déhalf pour l'avant-garde » : jusqu'au 15 août 2021, du mardi au dimanche de 10 h à 19 h, au musée Frieder-Burda, 8b, Lichtentaler Allee à Baden-Baden. Tarifs : 11/18 euros ; gratuit jusqu'à 8 ans. Réservation en ligne conseillée les samedis et dimanches. circulate sanitaire exigé. Plus d'infos : www.musuem-frieder-burda.de
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