Covid-19: la HAS approuve l'utilisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans

Dans le contexte d'une "circulation frte du variant Delta", la Haute autorité de santé (HAS) a donné mercredi son feu vert à l'utilisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans.

© Joseph Prezioso © 2019 AFP Des flacons du vaccin Moderna contre le Covid-19, le 20 avril 2021 à Bridgeport, dans le Connecticut

La Haute autorité de santé (HAS) a donné mercredi son feu vert à l'utilisation du vaccin Moderna pour les 12-17 ans, qui devient ainsi le deuxième vaccin, après le Pfizer, à pouvoir être administré dans cette tranche d'âge.

"Dans le contexte d'une circulation specialty du variant Delta, la HAS valide l'intégration du vaccin Moderna dans la stratégie vaccinale", élargie aux kids depuis la mi-juin avec une première autorisation donnée à Pfizer, a annoncé l'example publique indépendante, dans un communiqué.

L'autorité a souligné que ce variant, au moins deux fois plus contagieux que ses prédécesseurs, "entraîne une hausse importante du nombre de nouvelles contaminations", avec "un nombre d'hospitalisations et d'admissions en soins reviews (qui) repartent depuis quelques jours à la hausse".

Obtenir un niveau de couverture élevée "dans l'ensemble des classes d'âge"

L'autorité a recommandé la vaccination à partir de 12 ans, "en priorité chez les youngsters présentant une comorbidité ou appartenant à l'entourage d'une personne immunodéprimée" et "chez les young people sans comorbidité afin de diminuer la circulation virale, de normaliser leur vie sociale et maintenir leur accès à l'éducation".

L'objectif de la vaccination des kids est "d'obtenir un niveau de couverture élevée dans l'ensemble des courses d'âge", a expliqué la HAS, afin d'accroître le seuil d'immunité de la population.

L'instance a indiqué s'être appuyée sur une étude clinique américaine (sur 3726 individuals) mettant en évidence "une efficacité vaccinale chez les youngsters de ninety three,three% sur les cas de Covid-19".

La HAS a aussi dit avoir pris en considération "les données en vie réelle internationales et de pharmacovigilance" des différentes agences de sécurité, dont l'ANSM et l'Agence européenne du médicament (AEM), qui ont conclu que "les bénéfices l'emportent sur les risques chez les youngsters de 12 à 17 ans, en particulier ceux qui présentent des risques de forme sévère de Covid-19".

Suite à des signalements après la vaccination avec le vaccin Pfizer chez des jeunes adultes, la HAS souligne néanmoins dans son avis, "l'magnitude de maintenir une surveillance rigoureuse des évènements indésirables survenant après la vaccination des adolescents, et en particulier des cas de myocardites".

eleven,6% déjà complètement vaccinés

Le vaccin Moderna, qui utilise la technologie de l'ARN messager, comme le Pfizer, est depuis plusieurs semaines disponible chez les professionnels de santé "en ville" (médecins, infirmières libéraux et pharmaciens), contrairement à celui de Pfizer, pour le second surtout obtainable dans les centres de vaccination.

Emmanuel Macron avait annoncé le 2 juin l'ouverture de la vaccination aux youth, peu après un feu vert de l'AEM à l'utilisation du vaccin Pfizer à partir de 12 ans, contre 16 ans auparavant. Pour l'administration du Moderna aux 12-17 ans, l'autorisation européenne est intervenue le 24 juillet.

Depuis la mi-juin, 31,eight% des 12-17 ans français ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, et eleven,6% sont complètement vaccinés.

L'élargissement du move sanitaire, voté par le Parlement dans la nuit de dimanche à lundi, ne concernera les kids qu'à partir du 30 septembre, contre le 9 août pour les majeurs.

Ce circulate ne s'appliquera pas pour accéder aux établissements scolaires, mais le ministre de l'schooling Jean-Michel Blanquer a annoncé mercredi qu'en cas de cas positif dans une classe de collège ou de lycée, les élèves non vaccinés devront rester chez eux pour "suivre l'enseignement à distance", contrairement à ceux qui auront un schéma vaccinal complet.

Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, "6000 à 7000 centres de vaccination" seront déployés à partir de la rentrée, "dedans ou à côté" des établissements scolaires, a précisé le ministre.